New York et ses buildings, symboles de la grandeur des USA

Publié le : 11 mars 20226 mins de lecture

Lorsque nous entendons le mot skyline, nous pensons immédiatement à l’image de New York avec ses gratte-ciel se reflétant dans le fleuve Hudson. En effet, c’est vrai : New York est souvent identifiée à ses gratte-ciel. Jetons un coup d’œil à certains des gratte-ciel les plus importants de New York, ceux qu’il ne faut pas manquer lors d’une visite de la ville. Toucher le ciel d’un seul doigt !

Empire State Building et Rockefeller Center

Deux lieux cultes se disputent la ligne d’horizon de New York. L’Empire State Building a longtemps été le plus haut gratte-ciel du monde. Sa construction a été un phénomène mondial, car les ouvriers qui l’ont construite étaient pour la plupart des immigrants de diverses régions du monde, dont l’Italie. Un grand photographe du début du XX ème siècle a immortalisé avec précision les bâtisseurs qui, au mépris de toutes les lois de la physique (et de la sécurité, dirait-on aujourd’hui), grimpaient sur les câbles, les nouveaux héros de la modernité. Aujourd’hui, l’Empire State Building, situé le long de la Cinquième Avenue, est le gratte-ciel préféré pour voir New York et son horizon d’en haut. En effet, monter ici est très impressionnant, surtout au coucher du soleil. Mais peut-être que d’ici on ne peut pas profiter de la meilleure vue de la ville… C’est du Rockefeller Center que l’on peut profiter de la vue la plus intense de New York. Pourquoi ? Tout d’abord parce qu’étant plus proche de Central Park, d’ici on peut mieux voir le grand poumon vert de Manhattan, ensuite parce que d’ici on peut voir l’Empire State Building ! Un à zéro pour l’Empire … Les deux sont accessibles presque jusqu’au sommet par un billet et un ascenseur rapide qui vous emmène au dernier étage. Une curiosité : la célèbre photo qui montre les ouvriers assis en suspension sur une poutre a été prise pendant la construction de ce gratte-ciel.

Gratte-ciel historiques

Chrysler Building et Flatiron Elégant, avec une ligne presque féminine. Au contraire, le Chrysler Building est l’emblème de la masculinité : en effet, il est né comme le gratte-ciel du constructeur automobile Chrysler, en 1930, et a détenu pendant un an le record du plus haut gratte-ciel du monde. Ce record n’a pas duré longtemps, car en 1931, l’Empire State Building avait déjà volé la vedette. Il ne fait cependant aucun doute que le Chrysler Building est beaucoup plus fin et gracieux dans ses lignes, plus élancé, et que sa flèche en acier argenté décorée de nombreux demi-cercles superposés crée un effet de clair-obscur d’un grand effet esthétique. Le Flatiron Building a eu un tout autre impact lorsqu’il a été érigé en 1902. Imaginez un gratte-ciel – à l’époque, inutile de le préciser, le plus haut de la ville – mince et de forme triangulaire, haut, inhabituellement haut, situé au croisement de deux grandes artères de Manhattan, la Cinquième Avenue et Broadway, entouré de maisons certainement beaucoup plus basses que les bâtiments qui l’entourent aujourd’hui. Les New-Yorkais avaient peur que le vent ne le fasse tomber, mais ils avaient tort : le Flatiron est toujours debout et témoigne du début de la grande saison d’urbanisme qui a transformé New York en la ville des gratte-ciel.

L’alternative à Ground Zero : le nouveau World Trade Center

Le 11 septembre 2001 a été un moment historique pour le monde entier, et pas seulement pour les États-Unis. L’effondrement des tours jumelles a littéralement marqué le moment le plus sombre de l’histoire américaine. Mais le découragement initial n’a pas arrêté la reconstruction. Au contraire, il y a eu un grand débat urbanistique, parce qu’il fallait laisser un signe de la mémoire de ce qui s’est passé, mais en même temps il fallait relever fièrement la tête. Le résultat fut le New World Trade Center, dont l’empreinte des deux anciennes tours subsiste dans le mémorial du 11 septembre, notamment dans le « Reflecting Absence », deux grands réservoirs noirs qui avalent sans cesse de l’eau, qui occupent le plan des deux bâtiments et sur les bords desquels sont gravés les noms de tous les morts de ce jour. Santiago Calatrava a également participé à la reconstruction, en concevant le World Trade Center Transportation Hub, la nouvelle station du WTC. Et les gratte-ciel ? Il est évident qu’ils ont aussi été reconstruits. Pas un, pas deux, mais sept gratte-ciel font partie du projet final. Le plus célèbre est le One World Trade Center, avec sa ligne sinueuse, facettée, reconnaissable entre toutes : il est déjà entré de plein fouet dans la skyline new-yorkaise. Sa hauteur de 1776 pieds est symbolique, car 1776 est l’année de la Déclaration d’indépendance des États-Unis.

Les tours jumelles

Il est impossible de ne pas parler des gratte-ciel de New York sans mentionner les tours jumelles, construites en 1973 et qui sont immédiatement devenues le symbole de la Grosse Pomme, de la ville financière, du rêve américain. Contexte et protagoniste de nombreux films, ils sont devenus le symbole de la ville en très peu de temps : déjà en 1974, l’acrobate Philippe Petit marchait suspendu dans le vide sur un fil relié entre les deux gratte-ciel ; cet exploit a également inspiré deux films, Man on Wire en 2008 et The Walk en 2015.Le symbole de Great America a été démoli le 11 septembre 2001. Le monde n’a jamais été le même depuis. Et les tours jumelles resteront à jamais le souvenir d’une attaque dont la ville, pourtant, s’est relevée, encore plus forte qu’avant.

Plan du site